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Prochaine réunion du syndicat xxx 2018 10h30

Ciné Art Plaisance du Touch (31)

Prochaine réunion

Conseil fédéral

     Jeudi 28 juin 2018 à 10h00

     Jeudi 13 septembre 2018 à 10h00

     Jeudi 22 novembre 2018 à 10h00

Commission de la moyenne exploitation

     Mercredi 6 juin 2018 14h00

     Mardi 25 septembre 2018 à 10h15 (Congrés de Deauville)

73éme Congrès de la FNCF

     Lundi 24 au jeudi 27 septembre 2018 à Deauville

Repas du Syndicat

     Mercredi 26 septembre 2018 21h00 à Deauville (lieu à préciser sur place)

 

Rapport réunion commission Moyenne exploitation du 26 septembre 2017

La réunion commence par un mot d’information du président Patry suivi d’une introduction aux problématiques de la branche par le président Aubry.

L’incontournable tour de table montre à fin août une stagnation des entrées à périmètre constant de  +2,3 % avec des disparités allant de – 10 % à + 7%. Nos collègues exclusivement Art et Essai ont cruellement souffert d’une offre faible, voire déficiente.

Social : l’avenant 60 et 61 ont été signés. Enfin. De nouvelles classifications induisant une plus grande polyvalence et plus en rapport avec nos métiers sur le terrain sont apparues. Nous pourrons les mettre en pratique très prochainement, dès les circulaires diffusées.

Chronologie des médias / piratage

Mme la ministre a tout récemment annoncé la nomination d’un médiateur qui doit pendant 6 mois réfléchir à l’évolution possible de la chronologie des médias. Nous tenons à réaffirmer que la salle est le premier contributeur de la filière cinéma. La recette salle c’est aujourd’hui 1 milliard 400 millions d’euros.

Ne nous y trompons pas la lutte contre le piratage procède du même combat. SI l’exploitation remonte 400 millions d’euros à la filière française (beaucoup plus que canal+ par exemple), le piratage, lui en fait perdre plus d’un milliard.

Notre fenêtre est certes la première mais c’est la plus petite de toute la filière et celle qui au cours des dernières années a le plus rétrécit. Et elle ne cesse d’être attaquée.

Pourquoi attaquer quelque chose qui fonctionne ? l’exposition en salle est plébiscitée par le public, créatrice de valeur, renforçons la et défendons-la. Il est hors de question que notre fenêtre diminue.

De plus, il faut lutter contre le piratage La menace est mondiale. Et dangereuse pour l’exception culturelle française. La tentation de sortie simultanée multi support est toujours forte pour les grands producteurs américains. Les plateformes SVOD actuelles mais aussi futures qui se dessinent, doivent trouver leur place dans un nouveau modèle de la chronologie et s’inscrire à leur tour dans une démarche vertueuse de financement et de soutien à l’exploitation.

Le rapport du sénat nous interpelle et nous inquiète, il manque de certitude quant à la sacralisation de notre fenêtre d’exclusivité de 4 mois. Nous attendons des précisions avec grande attention de la part des pouvoirs publics comme du CNC.

 

Réforme Art et Essais

Il est un peu tôt pour tirer des conclusions. Nous commençons à utiliser la nouvelle réforme mais prudemment car nous n’avons toujours pas le mode d’emploi !

Nous restons vigilants et prudents quant à la problématique du classement des salles généralistes de la moyenne exploitation. Le réhaussement des pourcentages ne doit pas exclure les salles à travail constant. De plus, le découpage administratif des communes évoluant, certaines salles risquent de basculer vers des catégories supérieures rendant tout futur classement impossible.

Le classement des films qu’on nous a promis en amont de leur sortie n’est toujours pas d’actualité. Le CNC nous promet d’étudier la faisabilité de ce classement, mais pas avant aout 2018.

D’autre part, il est impératif  que nos caisses remontent des bordereaux duement renseignés en temps réel ! Nous pourrons enfin suivre l’évolution de notre pourcentage Art et Essais instantanément, afin de ne pas être exclus du classement.

 

Financement du numérique :

Nous saluons ici le travail quasi Augiasque des rapporteurs sur le financement du numérique au cinéma. Au fil des très très nombreuses pages de ce rapport on trouve peu ou pas d’erreurs, ni de contre-vérité. Il en résulte toutefois un interminable couloir de portes ouvertes qu’ils enfoncent ovinement et obstinément de la première à la dernière. Cet asséchant pensum avalé, on espère la synthèse forte d’analyses, de propositions concrètes et de démonstrations chiffrées qui ont fait défaut dans le gros pavé. Las ! Point d’analyse ni de chiffres mais des affirmations gratuites non fondées et fallacieuses et 5 propositions consternantes.

La 1e proposition consiste à nous former au passage au numérique. De qui se moque-t-on ?    Je ne sais si l’insulte est délibérée ou juste maladroite, mais vouloir nous faire retourner à l’école pour apprendre à utiliser notre matériel revient à expliquer le surcoût du numérique par notre incompétence. C’est faux, méprisant et méprisable.

Nous sommes équipés depuis 2009, nous connaissons notre matériel parfaitement, son fonctionnement, son coût, son entretien, son renouvellement. Nous l’avons découvert, apprivoisé, payé, maitrisé et optimisé et n’avons certes pas attendu un rapport administratif pour nous y former presque 10 ans après.

La besogneuse conclusion affirme qu’il y a eu des économies, pour l’exploitation. Ce qui est faux. Elle reconnait également mais du bout des lèvres, que le passage au numérique a entrainé un surcoût pour l’exploitation (on le savait déjà).

Le rapport plaide pour une non péréquation de ce surcoût. Nous ne sommes pas d’accord.

Le surcout du numérique est avéré pour nous. Même ce rapport le reconnait. Est-ce à nous de le supporter alors que tous les autres acteurs de la filière font des économies ? Evidemment non ! Nous refusons encore une fois d’être les vaches à lait du cinéma et demandons un partage équitable de ce surcoût de fonctionnement.

D’autant que le renouvellement de ce matériel est déjà commencé.

Il est un fait que pour les premiers à s’être équipés dès 2009, le matériel est à changer (serveur, prisme, cartes numériques etc…). C’est obligatoire, non seulement à cause de l’usure du matériel mais aussi pour assurer la qualité des projections qui se dégrade avec des projecteurs vieillissants, comme le remontent avec inquiétude nos techniciens de cinéma.

L’obsolescence programmée de nos cabines numériques et les évolutions technologiques nous obligent à investir de nouveau dans nos cabines numériques. Comment financer ?

Un Investissement Permanent du Numérique ?

Une augmentation du taux de retour du Fonds de Soutien ?

Faire payer les FAI et les GAFA ?

En tout cas, il faudra trouver un moyen. La moyenne exploitation présente une stabilité de ses entrées, mais pour cela, elle a dû massivement investir dans ses salles, ouvrir de nouveaux écrans, voir de nouveaux établissements, moderniser ses cabines et les entretenir en faisant face à de nouveaux surcoûts. La moyenne exploitation est endettée. Sa marge ne cesse de fondre. Nos équilibres sont fragiles. Le rapport de l’IGF induit purement et simplement de laisser la moyenne exploitation sur le bord du chemin. C’est inacceptable !  

   

 

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